bonheur en tranches

Et si le bonheur des uns faisait aussi le bonheur des autres…


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La fin des vacances.

Voir le Petit piloter un vrai bateau, plonger dans l’eau cristalline des calanques, manger la vraie Tielle à Sète et du sorbet au cassis à Cassis, prendre une leçon de brioche avec mon boulanger préféré, passer 5h à chercher les squelettes de dinosaures au Musée des sciences naturelles et à regarder les avions à Bruxelles, se prendre en photo devant la vraie tour Eiffel et le vrai Maneken Pis, faire sourire des enfants qui ne sont pas de nous mais qui ont un air malicieux si familier, jouer les cousinades, manger des brugnons généreux qui gardent l’empreinte du doigt et donne le goût du soleil, se perdre, se retrouver, se surprendre à tracer des chemins qu’on croyait oubliés, s’enivrer de la pinède de midi, goûter le sel de la méditerranée sur sa peau, accueillir 2 nouvelles rides, chanter autour d’une guitare jusqu’à point d’heure, retrouver le parfum des gens qu’on aime le temps d’un câlin si longtemps attendu, assister à une joute de vrais chevaliers en armures dans le vrai château de Carcassonne, allumer des lampions pour Papi Gilles dans chaque cathédrale parce que le geste est beau et sa présence palpable, s’offrir une robe au marché, goûter les olives, retrouver mon monde, découvrir de nouvelles gentillesses, partager, lui apprendre comment vivent les autres, ailleurs, voir les grands partager avec lui leurs trésors, leurs collections de Playmobiles, leurs savoirs et leur bienveillance, s’endormir au soleil, jouer au pirate au bord d’une crique azure, le voir parler à Guignol, profiter du jardin du Luxembourg, même sous la pluie, partager le repas du roi du couscous Tunisien après un attentat qui nous a, tous les 2, effleurés, prendre tous les trains, attendre encore un peu pour voir les écluses éclore pour un autre bateau, écouter les chagrins et les espoirs qui sont nés sans nous, s’éblouir des lauriers roses, garder 3 brins de lavandes dans mon sac de plage, jouer au labyrinthe dans de petits villages piétons à flanc de montagne, se balader sur une corniche pour mieux se régaler du camaïeux de bleus dans l’eau, avoir de gentils petits chiens qui nous font la fête pour un oui ou pour un non, improviser des pique-niques tous ensembles, s’initier aux joies du Molki le soleil dans les yeux, rattraper le temps perdu pendant qu’ils élèvent les plus merveilleux châteaux de sable ou la vraie muraille de Chine avec tous les galets de la plage (!), rater de beaux moments en famille, en gagner d’autres, inespérés, se faire prêter une chambre, un lit, une voiture, se faire de nouveaux amis, être reconnaissants pour toujours, promettre de rendre la politesse, espérer qu’Ils viendront à leur tour vivre de merveilleuses aventures chez nous.
Retrouver notre petit cocon et l’accueil chaleureux des nouveaux voisins.
Les vacances sont finies, mais les souvenirs commencent !